Cela faisait déjà un mois que nous avions passé dans la « Happy House ». 40 personnes, 17 nationalités, 13 chambres, 12 canapés, 5 frigos, 1 piscine.
Quand avez-vous tiré de cette expérience ?
Un échange et un partage humain, des fous rires, de nouveaux amis qui habitent à tous les coins de la terre.
La cohabitation à 40 personnes ne devait pas être facile tous les jours ?
Quand on s’installe dans une maison comme celle là, il faut faire des concessions sur la propreté et sur le bruit. Difficile de tenir propre une cuisine quand 40 personnes cuisinent matin, midi et soir ! Il y avait un tableau avec les taches journalières, mais sincèrement le manager de la maison n’y prêtai pas attention. Il y avait surtout les Allemandes et les Américaines qui en faisaient plus, d’autre ne faisait rien. Les taches du tableau n’étaient pas équitables en pénibilités, j’ai pu choisir les couloirs mais au final j’avais du boulot car j’étais le seul à le faire. Les plus difficiles, la cuisine, le garage.
Pour ma part je n’ai jamais eu d’accrochage et il est certain que je ne n’accrochai pas avec tout le monde, mais dans l’ensemble je me suis fait pleins d’amis et pas d’ennemis.
Et qu’est ce que vous faisiez tous ensemble, la cuisine, les sorties ?
Avec Alexandre il nous est arrivé de partager des repas mais généralement les gens cuisinent pour eux. Pour les sorties on avait un tableau sur lequel on marquai ce que l’on voulait, les sorties, les activités, etc. Pour les sorties tout le monde commence à boire à la maison et vers 23h sans raison apparente c’est une quinzaine de personnes qui partent d’un coup. Autant vous dire qu’il faut se tenir prêt car personne vous attend.
Qu’est ce qui vous à le plus interpellé ?
L’unité du groupe sans qu’il n’y est de leader. Le faite aussi de retrouver des nationalités qui, il y a 65 ans se faisaient encore la guerre et 65 ans ce n’est rien à l’échelle humaine. Personnellement c’est ce qui m’a fait le plus réfléchir sur les échanges humains en général.
Une anecdote ?
Il y en a tellement, je dirais la soirée pyjama, à l’affiche un film nul, nul et nul ! Les colocs. avaient rassemblés tous les canapés pour n’en faire qu’un, chacun avait ramené sa couette, ça aurait pu être bien… A la fin du film j’ai applaudi tellement il était inutile, fou rire général, personne avait osé dire qu’il était vraiment nul.
Le pire souvenir ?
Merci Alex j’allais oublier, le pire souvenir fut le 24 Décembre au soir, quasi personne dans la maison, il était prévu que l’on mange Allemand, on en a pas vu la couleur mais on a eu l’odeur et pas de cadeaux… Mais au final la distribution à eue lieu le 25 au soir.
Le meilleur souvenir ?
Les repas tous ensemble, Thanksgiving, Noël, les deux BBQ.
Et si c’était à refaire ?
Sans hésiter oui, mais après une telle expérience on devient forcément nostalgique de la précédente et toute nouvelle expérience est « moins ceci » ou « moins cela ». Mais très clairement je ne me vois pas dans une colocation à 7-8 personnes… C’est trop peu, il me faut du monde, dans la happy house jour et nuit il y avait quelqu’un avec qui parler, échanger, blaguer, même à 5-6h du mat. !
Un dernier mot ?
Merci à tous ces gens !