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vendredi 5 novembre 2010

La première soirée sans fin


La première soirée sans fin.
Tout d'abord commençons par définir ce qu'est une soirée sans fin.

Une soirée sans fin comporte plusieurs caractéristiques:
- elle se fait avec un groupe de départ, qui peut changer au cours de la soirée
- dans plusieurs lieux
- avec beaucoup trop d'alcool
- et une perte partielle de la mémoire pour certains

Pour des raisons protocolaires, l'histoire ne sera pas décrite ici, les noms changés, et toutes ressemblances comportementales avec certains individus ne serait que fortuite.

Cette soirée sans fin définie, il ne reste plus qu'à planter le décor, 4 Français à 16 000 kms de leur pays d'origine, nous les appellerons Lucien, Patoche, Hervé et Bobbie. Après un énorme hamburger avalé et une petite bière bien fraiche, Bobbie emmène ses compères dans un night club ou l'entrée est à 6$ et le champagne (un peu trop sucré) est à volonté. Le night club est remplis de Français car eux aussi invités, comme bobbie par un Français barman du night club. Quatre artistes sont présents et dessinent un peu n’importe quoi sur de grandes toiles. L'alcool fait son effet, chacun paie sa tourné et Hervé commence déjà à danser non sans chalance le verre à la main. Quelques heures plus tard et des nouvelles rencontres faites, un nouveau groupe se forme et décide de changer de lieu pour aller dans une boite de nuit du Crown, le casino de la ville. Un vigile contrôle les identités, le seul paki (personne d'origine pakistanaise) sur le groupe d'une vingtaine de personnes que nos quatre héros formaient se voit refuser l'accès. Il faut savoir qu'il y a des rixtes contre les pakistanais et les asiatique en Australie de la part des Australiens, d’ailleurs je ne donne pas cher de leur peau en dehors des grandes villes. Bref, Patoche était en baskettes bleues avec un sac à dos de camping, Bobbie quand à lui avait un sweat à capuche, mais ils sont tout de même rentré. L'ambiance de la boite était bonne, le DJ changeait trop souvent de son, il y avait 1 fille pour 2 mecs un ratio jusque là encore acceptable pour les esprits alcoolisés de nos 4 compagnons. Hervé reprend ses marques sur la piste, défi quelques danseurs, toujours un verre à la main. Les quatre alcooliques (je dis alcoolique à partir du moment où, on sort de la boite pour retirer de l'argent au distributeur, on paye en carte bleu et on sait que l'on paye 3€ et 2% de frais sur la note, l'alcoolique aussi quand les glaçons n'ont pas du tout fondus, mais aussi quand on en fait renverser les moitié sur les gens qui dansent), les quatre alcooliques disais-je sont partis lorsque la boite frémit ses portes à 4h du matin heure locale (18h heure Française, non sans une frustration pour certains qui souhaitais continuer de refaire le monde un verre de glaçon à la main. L'histoire reste partielle pour certains, d'autres on pu avoir de belles surprises, au réveil ou en regardant leurs poches pleines de ticket de CB. Ce fut une soirée sans fin, un réveil difficile, la bouche pâteuse le lendemain, mais surtout une bonne partie de rigolade.

A refaire !

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